Coup de gueule contre le Réseau de l’Image

En 2007, j’ai fait partie des tout premiers chefs d’entreprises à œuvrer à la création du Réseau de l’Image, sous l’égide de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts-de-Seine (92). L’objectif était d’allier nos savoir-faire pour définir des règles d’éthique professionnelle dans la filière image, de partager nos bonnes pratiques et promouvoir l’engagement de nos entreprises en terme de responsabilité sociale et environnementale et de développement durable. Le réseau a été lancé officiellement fin 2008.

Fin 2011, j’ai quitté le Réseau de l’Image, n’acceptant pas de cautionner certaines dérives incompatibles avec l’esprit qui avait prévalu lors de sa création. Ni la CCIP du 92, ni le bureau de la nouvelle association ne semblaient vouloir comprendre les récriminations qui étaient faites, malgré la démission de près de 40% des membres présents en 2010 !*

A cette époque, un courrier adressé à Jean-Yves Durance – Président de la CCIP du 92 – avait même été censuré alors que je l’avais publié sur le blog du réseau, lieu d’échange entre les membres. Cet acte inacceptable m’avait alors poussé à rendre publique cette lettre sur mon propre blog, ainsi que la réponse de M. Durance. Cette dernière n’apportait d’ailleurs pas grand chose, m’invitant laconiquement à me tourner vers le Réseau de l’Image pour toute réclamation concernant les décisions stratégiques… Le président oubliait un peu vite que la CCIP ne se contentait pas de prendre à sa charge une partie de l’animation et de la gestion de l’association et qu’elle avait des comptes à rendre sur l’usage qu’elle faisait des subventions publiques qu’elle récupérait par le biais de prestations facturées.

Depuis, le Réseau de l’Image a disparu ou ne semble plus avoir d’activité notable. Cette page reste cependant pour mémoire, car avec le recul, je me dis que j’avais visé juste et qu’il est du devoir de chacun de rester vigilant sur la gestion des deniers publics. A l’aire d’Internet et des lanceurs d’alerte, souhaitons que les adeptes de l’opacité réfléchissent à deux fois.


Les points développés dans la lettre
– ils appelaient d’avantage un éclaircissement qu’une censure :

– La constitution du Réseau de l’Image – grappe d’entreprises – en association à but non lucratif.
– Les coûts de fonctionnement très élevés du réseau, au regard des actions réellement menées.
– La captation de subventions publiques allouées à l’association, sous couvert de prestations facturées.
– L’augmentation de 300% de la cotisation d’adhésion au réseau en un an.
– La culture du secret autour de la gestion du réseau.

 

* Chiffre obtenu en recoupant les listes de membres de novembre 2010 et juin 2011 (dernière publication à la date de ma lettre sur le site CCIP92).